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Je n’ai jamais eu de chance avec mes voisins. Manque de pot ? Syndrome de persécution ? Évidence car il ne peut y avoir de bonnes relations avec les gens qui nous entourent de près ? Ou signe des temps, c’est-à-dire égoïsme décomplexé, bêtise et méchanceté généralisées ?
Un peu de tout, peut-être. Mais j’ai atteint le summum, à ce jour, en arrivant au 22 rue du Docteur Charcot, à Vatalin, commune de l’agglomération dijonnaise. Je n’avais eu que 2 fois 1 journée pour trouver de quoi me loger, aussi avais-je privilégié la localisation (proximité à la fois du centre de l’agglo, des autoroutes, des commerces et des services, caractère soigné de cette petite ville) à la qualité de l’immeuble dans lequel se trouvait l’appartement de 66 mètres carrés que j’allais louer.
Le déménagement ne se passa pas trop mal grâce aux deux copains qui m’aidèrent pour l’occasion. Nous avions chargé le petit camion de 20 mètres cubes la veille au soir à Reims, où j’habitais jusque-là ; nous étions partis tôt le matin, ils le ramèneraient le soir avant 18 h 30. Il avait fallu que j’insiste, mais le propriétaire, un petit retraité mesquin qui devait compter son or tous les soirs et qui présentait son trois-pièces comme un chef-d’œuvre à ne surtout pas toucher, avait accepté de me laisser m’installer le 30, plutôt que le 2, le 1er étant un dimanche. Sans doute un des plus grands actes de générosité de sa vie.
Débarrassés de ce triste sire – je ne l’ai jamais vu sourire – nous avons monté meubles et cartons comme 3 hommes un peu cabossés par la vie, mais néanmoins allègres et combatifs. Le seul prélude à ce qui m’attendait fut le voisin d’en face. Alors que nous nous coltinions le réfrigérateur, il ouvrit sa porte violemment. Apparut alors une baraque en maillot de corps – nous étions en janvier – aux cheveux courts et aux muscles tatoués. Le visage était à l’avenant : un bouledogue. De fait, ignorant nos bonjours, il renifla, crispa ses muscles faciaux, nous observa 10 secondes, grogna et referma la porte.
– Sympathique, ton voisin, me dit Stéphane.
– Tu veux que je lui en mette une ? renchérit Tristan, qui était joueur.
Je n’ai pas de souvenirs de mes premières nuits dans ce havre. J’entendais des bruits certes, en journée je croisais des gens – le bouledogue avait une femme souriante et deux enfants turbulents –, mais rien ne me paraissait trop gênant. Je ne savais pas d’où venaient les bruits, je n’avais pas encore repéré les habitudes de chacun, je ne pensais qu’à m’organiser dans cette nouvelle ville et ce nouvel appartement.
Je dus appeler le propriétaire 3 fois, car, en harpagon, il tenait à limiter au maximum les dépenses pour son locataire. Il vint donc lui-même poser un verrou, changer un robinet de radiateur, et réparer la fuite d’un robinet d’eau. Non seulement il n’eut pas un mot d’excuse pour ces trois problèmes qui auraient dû être résolus avant mon arrivée, mais en plus il n’eut pas une remarque, pas un regard, sur l’aménagement de son appartement depuis que je m’y étais installé. Me demander si je me sentais bien et n’avais besoin de rien ne lui serait jamais venu à l’idée.
Assez vite, les voisins du dessus commencèrent à me réveiller à l’aube, entre 5 heures et 7 heures. Pourtant, ils ne travaillaient pas. Il s’agissait d’un fils d’une cinquantaine d’années et de ses parents de 75-80 ans. S’ils ne faisaient que se lever, il y aurait eu moindre mal. Mais d’après ce que j’entendais ils faisaient, ou l’un d’eux faisait, le ménage dès le réveil. Je ne sais même pas s’ils buvaient du café avant. Ils ne passaient pas l’aspirateur à cette heure – je dois leur reconnaitre ça – mais ils balayaient en tapant dans les plinthes et en déplaçant chaises et tables. Des coups sur une plinthe et des crissements sur le carrelage, quand il n’y a pas d’autres sons, aucune isolation et que vous souhaitez dormir, font un bruit qu’il est impossible de ne pas percevoir.
Un autre type de bruit émanait de ces braves gens : celui de leur urine dans la cuvette des W.C. Je ne sais comment était configuré cet immeuble, je n’avais jamais rencontré ce problème dans les précédents. Là, c’est bien simple : chaque fois qu’ils allaient aux toilettes, et ils y allaient en pleine nuit, ce dont je ne pouvais les blâmer, j’avais l’impression que la cuvette jouxtait mon lit. Dieu du ciel ! Ils y allaient de bon cœur. J’en voulais davantage au père et au fils, qui auraient pu orienter leurs jets de manière à viser l’émail, si ce n’est la mouche, plutôt que le centre de la mare. Au lieu de quoi ils semblaient prendre un malin plaisir à massacrer la surface dans le but de créer un bruyant tourbillon, afin de (se) prouver leur puissance. Face à cela, je vis rapidement que je ne pourrais rien faire, du moins vu les auteurs de ces cataractes. Je m’efforçai donc de m’habituer à ces pipis diurnes et nocturnes, travaillant mes pensées pour dissocier le bruit des odeurs, matières et images qu’il impliquait.
Le ménage entre 5 et 7 en revanche, je ne pouvais y souscrire. C’était trop dur physiquement pour moi (je précise que je travaillais tous les soirs jusqu’à 21 heures), trop égoïste de leur part, et surtout évitable. Ils pouvaient soit faire moins de bruit, soit faire le ménage plus tard, soit ne plus faire le ménage tous les jours (jamais je n’avais vu ça, là encore : un ménage quotidien, dimanche compris, à partir de 5 heures du matin et qui durait toute la journée, dans un appartement de 70 mètres carrés).
Je laissai passer un mois avant de glisser dans leur boîte aux lettres un mot, aimable, m’excusant de les déranger, parlant de service qu’ils pouvaient me rendre. Le père – ou le fils ? – m’appela l’après-midi même :
– Je ne comprends pas. On ne fait aucun bruit. On parle doucement, on ne met pas la télé fort, on n’invite personne.
– Bien sûr, dis-je. C’est juste le matin avant 8 heures, si vous pouvez faire attention aux meubles déplacés sur le carrelage…
– On a du lino, c’est pas nous.
– D’accord, du lino. Et au ménage…
– On ne fait pas le ménage à cette heure. Juste un peu de rangement et un petit coup de balais.
Comment ranger le matin ce qu’on a rangé la veille au soir ?
– Justement, le balais…
– Non, je crois que vous confondez, ça doit venir d’au-dessus.
– D’au-dessus de chez vous ?
– Oui. Ou d’au-dessous. Voire d’à côté. Vous savez dans cet immeuble, ça résonne, on ne sait jamais d’où vient le bruit.
– Oui, mais celui dont je vous parle, honnêtement, je pense que…
– Ce doit être Maria, au-dessus de nous, elle a des talons.
– Écoutez, voilà, je vous ai soumis le problème. Avant 8 heures, si vous pouvez faire doucement, ça m’arrangerait.
– C’est pas nous.
Ce n’était pas gagné. Et d’autant moins qu’ils ne quittaient jamais leur appartement. Quand je dis jamais, c’est jamais. Je ne suis pas sûr qu’ils aient connu le centre de Dijon, la ville principale de notre agglomération. Ce qui n’empêchait pas le fils de sortir la voiture du garage – eux avaient un garage – tous les jours, de faire tourner le moteur pendant 10 bonnes minutes sous mes fenêtres et de la rentrer à la même place. Certains font pisser leur chien, lui aérait sa bagnole. Mais les chiens ont réellement besoin de pisser.
Où les voisins du dessus avaient raison, c’est qu’il y avait aussi un problème avec la voisine du dessous. Elle, c’était le soir, je veux dire entre 23 heures et 1 heure. Elle déclenchait un bruit chaque nuit, un autre chaque semaine, un autre deux fois par semaine.
Chaque soir, quand elle se couchait (enfin j’imagine), vers 23 h 15, elle déplaçait et replaçait son lit. Cela durait 2 X 1 seconde (son mouvement était toujours en 2 temps), mais ces pieds de sommier tirés sur le carrelage me réveillaient immanquablement, alors que je me couchais à 22 h 30 pour m’endormir vers 22 h 45. Ça, c’était le quotidien.
Deux fois par semaine, généralement vers minuit – ces soirs-là, elle ne s’était donc pas couchée à 23 h 15, ce qui ne l’avait pas empêchée de déplacer son lit, ou elle se relevait – elle se mettait au lavabo (cuisine, salle de bain, douche ?), et, pendant 1 heure, elle ouvrait le robinet, pendant 30 secondes environ, puis arrêtait. Au bout de 30 secondes, elle rouvrait 30 secondes, fermait. Puis reprenait. Et ainsi de suite, pendant 1 heure. Pendant 1 heure en pleine nuit ! Une vraie torture, car cette action engendrait trois bruits tous aussi désagréables les uns que les autres entre minuit et 1 heure : le bruit de fond de l’eau circulant dans la tuyauterie, le bruit de cette même eau s’écoulant dans le siphon, le bruit de la robinetterie qu’elle décrochait et raccrochait sans aucun souci de discrétion. Que faisait-elle ? La vaisselle ? La lessive ? La toilette ?
Je tapai une ou deux fois sur le sol avec un balai, sans équivoque, mais sans aucun effet. J’hésitais. J’avais aperçu la bonne femme une ou deux fois, et vu son air « en colère », je m’étais abstenu de toute remarque. J’avais peur que cela soit pire après, qu’elle fasse exprès d’exagérer les bruits qui m’exaspéraient.
Je craquai pourtant après une énième manifestation du troisième type de bruits qu’elle émettait : un mélange de télévision à fort volume et de commentaires avinés avec un couple d’amis qu’elle invitait souvent le week-end, dimanche soir compris. C’était si difficile à supporter que je finis par descendre et frapper à sa porte. Elle ouvrit aussitôt, comme si elle m’attendait. Cigarette à la main, elle me lança d’un air agressif :
– Oui ?
– Excusez-moi. Mais c’est dimanche soir et c’est le troisième soir de suite…
– On n’était pas là hier !
– Vous n’étiez pas là hier ?
– Non, on est sortis.
– D’accord. Est-ce que vous pourriez baisser la télé et parler un peu moins fort s’il vous plait ?
– Elle est pas forte, la télé, et on est calme, vous voyez bien !
Un homme et une autre femme était avachis dans la pièce principale de ce petit logement. En effet, maintenant que j’étais là, ils ne parlaient plus. Et ils avaient baissé le son de la télé.
– Et vous ? reprit-elle en haussant le ton. Votre fauteuil à roulettes, vous croyez que je l’entends pas ?
– Mon fauteuil ?
– Oui. Me prenez pas pour une andouille. Et laissez-nous tranquilles !
Bam ! Elle me claqua la porte au nez. Je restai quelques secondes interdit et l’entendis vociférer :
– Non mais, incroyable ! Il vient taper à la porte ! Pour qui il se prend, ce con !
Mes prudences étaient fondées, alors que cette descente était regrettable. Non seulement aucun des bruits qu’elle émettait ne cessa, mais ils augmentèrent, la colérique n’ayant de cesse de marquer son territoire et de me pourrir la vie.
Cerné au-dessus et au-dessous, je disposais, si je ne comptais pas les pipis intempestifs, d’un créneau de 4 heures pour dormir, ce qui était trop peu pour être bien. Aussi, quand une insomnie se déclarait dans ce laps, j’étais au désespoir, me disant que jamais je n’allais arriver à faire ma journée de travail le lendemain. J’y arrivais, mais je mettais ma santé en péril et mon moral en prenait un coup.
Au-dessus, au-dessous, et à côté me direz-vous ? Je croisai une fois la baraque qui avait été si désagréable le jour du déménagement. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, je lançai un bonjour souriant qu’il ne pouvait éviter. Il ne cilla pas, ne broncha pas, ne dévia pas. Je n’existais pas. Bon. Il y eut une dernière « rencontre » sur le parking, car nous avions deux places côte à côte. Je sortais de ma voiture alors qu’il était déjà debout à côté de la sienne. Il put ainsi me toiser, me fixer, exprimer de manière significative avec un ensemble de rictus très expressifs que je n’étais qu’un déchet qu’il fallait éliminer, un survivant néfaste qui n’avait plus sa place dans le monde d’aujourd’hui. Heureusement que la marque de ma bagnole était moins prestigieuse que la sienne, sans quoi il l’eût détruite à coup de barre, moi à l’intérieur.
Ô miracle, ce type charmant disparut du jour au lendemain, sans que je comprisse comment. En rentrant d’un déplacement de deux jours, je m’étonnai du silence derrière la cloison de mon séjour. Je ne pus que constater les jours suivants que lui et sa famille n’étaient plus là ; ils avaient déménagé.
Il y eut trois mois de répit avant que ne débarque un samedi matin un type qui rouvrit l’appartement et se mit à taper sur les murs à coups de masse. Au bout de 45 minutes de déchaînement, le voisin au-dessus de cet appartement descendit, frappa à la porte et dit que « ça n’allait pas le faire ». L’autre répondit je ne sais quoi ; j’entendis seulement qu’il était le nouveau propriétaire et qu’il réaménageait le logement pour le louer. Comment peut-on acheter une merde pareille et y entreprendre des travaux ? me demandai-je aussitôt. Comment peut-on, quand on la chance d’avoir de l’argent, le placer aussi mal ?
Les travaux le samedi durèrent 3 mois dans l’appartement d’à côté, toujours inhabité (il faut bien qu’il y ait une chance ou deux dans le malheur). Outre les bruits de marteau, de perceuse, de ponceuse, de visseuse, et de raclette sur les murs, il y avait les voix, tonitruantes, du proprio et des copains ou de sa famille qu’il faisait venir, qui résonnaient comme pas possible dans un appartement vide. Ils devaient se croire dans leur maison, que je les entendais évoquer, puisqu’ils parlaient de piscine et de barbecue.
Ces travaux du samedi déclenchèrent un phénomène intéressant : mes voisins du dessus et ma voisine du dessous, ne voulant pas être en reste, comme s’ils étaient vexés d’avoir trouvé plus bruyants qu’eux, se mirent eux aussi à bricoler le week-end, ce qui entraînait une cacophonie de tous les diables. Ce n’était plus une cage d’escalier, mais un asile peuplé de déments.
Quand ils tapaient, il m’arrivait de taper à mon tour, avec mon poing contre le mur. Mais je compris que c’était idiot. Non, il fallait taper quand ils dormaient. Je fis cela une fois. Sciemment, je me cognais au mur, tapai dans une plinthe, fermai fort les portes d’un placard. Les représailles furent immédiates, en haut comme en bas. Non pas la nuit suivante, mais les nuits suivantes, furent un enfer avec des coups volontaires et démultipliés.
Je me dis alors qu’il fallait adoucir mes bruits volontaires (sinon je n’en faisais pas, ce qui était peut-être un tort), pour qu’ils ne sachent pas s’ils étaient volontaires ou pas. S’ils venaient me demander des comptes, je pourrais ainsi négocier, dès lors que j’avais créé un rapport de forces. Mais cette stratégie ne fonctionna pas, d’autant que j’avais scrupule à la suivre et que donc je la suivais mal.
Une chose m’aida en ces mois douloureux : les Ukrainiens. L’exceptionnel courage de ce peuple face aux monstres russes me permit de relativiser mes souffrances. Comment pouvais-je me plaindre alors qu’aucune bombe ne risquait de tomber dans ma chambre et qu’aucun de mes voisins, aussi odieux fût-il, n’allait me tuer ou torturer ma chair ? Merci et respect les Ukrainiens, on ne dira jamais assez tout ce que vous avez fait pour notre liberté, pour notre dignité.
Ici cependant, puisque je ne voulais pas tuer ou chasser mes ennemis, il n’y avait qu’une seule solution pour éviter de dépérir : me tirer. Me tirer pour échapper à l’enfer, et parce que je me sentais devenir mauvais et mesquin. Mes pensées étaient parasitées par ces mauvaises gens qui m’entrainaient dans leur bassesse et leur médiocrité. Les attaques permanentes généraient en moi de la haine et du ressentiment, un sentiment et un état détestables, qu’il convenait d’éviter à tout prix. Il y avait donc urgence à fuir ce cloaque, sans quoi je risquais de devenir aussi nauséabond que ceux qui y vivaient.
Je pensai alors au livre d’un certain Maxime Rovère, sur les cons, que m’avait fait lire une amie. Celui-ci écrit que les cons détruisent les conditions du vivre-ensemble, qu’ils nous aspirent vers le bas, qu’ils créent un « naufrage interactionnel ». Rovère montre aussi que les cons ne veulent pas négocier, qu’ils veulent la guerre. C’était exactement ça. Et j’avais beaucoup de cons autour de moi.
J’envoyai mon préavis au mal-aimable qui était mon propriétaire, ne cachant pas la cause de mon départ. Pour ne pas que ma défaite soit totale, je me consolais en me persuadant que cette année avait été une expérience, qui malheureusement confirmait mes constats essentiels depuis 5 ans : l’humanité disparaissait, parce que la majorité des terriens avait perdu cette humanité. L’horizon se limite à son pré-carré, en l’occurrence un appartement, la vie se résume à la défense de ses privilèges et à la négation de ceux qui ne sont pas pareils ou utiles à soi. C’était sans doute mon plus grand défaut et la raison pour laquelle je suscitais tant d’antipathie : je n’étais pas comme eux. Non seulement j’étais un homme blanc de plus de 50 ans, mais en plus j’étais célibataire, je me déplaçais beaucoup pour mon travail, et je ne faisais que peu de cas de l’immobilier, qui n’était pour moi que des pierres et des ferrailles agglomérées entre lesquelles on devait passer quelques années avant de retourner dans le néant.
Je voulais cependant ne pas partir sans une petite vengeance, qui perturberait, peut-être, un peu, le reste de conscience des salopards qui m’entouraient. Il se trouve que, par des cousins qui les aidaient, je connaissais les membres d’une famille qui cherchait un logement depuis plusieurs mois. Il s’agissait d’un couple de 35-40 ans avec deux garçons hyperactifs et difficilement supportables. Le père travaillait au service voirie de la ville, la mère faisait quelques ménages. Il y avait donc un salaire fixe régulier, qui rassurerait le propriétaire, à qui j’envoyai un mail pour lui signaler cette famille méritante, qui offrait toutes les garanties, et qui serait ravie de me remplacer dès le lendemain de mon départ : « Ainsi vous ne perdriez pas un seul jour de loyer et n’auriez pas de travaux à engager avant de relouer votre bien ».
C’est assez facile de convaincre un avare. La mise en relation fut faite, le bail fut signé. Ce que j’avais omis de dire au proprio, c’est que cette famille avait été expulsée deux fois de précédents logements, pour des problèmes de « nuisances sonores ». Je le savais, car c’est le père lui-même qui m’avait confié cette information. C’était parfait : il serait comme un coq en pattes au milieu de mes ex-voisins du dessus, du dessous et d’à côté.
Oh pas de chance, ça sent le vécu effectivement.
Pas facile la cohabitation entre voisins. Dans les transports en commun non plus. Quelque soit le milieu social.
Les cons nous cernent. Mais on peut aussi faire de belles rencontres de voisinage.
Bon courage
Nicole
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Il faudrait pouvoir choisir ses voisins avant le logement…!
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Excellente remarque.
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Cher PY,
La lecture de cette nouvelle m’a angoissée , grosse pression dans la gorge et sur la poitrine , moi qui ai eu la chance de ne jamais être locataire je me dis : » c’est pas possible cela ne peut pas exister , je ne pourrais pas supporter cela plus de 24h » et si ! ça existe puisque tout le monde valide tes écrits….
Je plains vraiment tous ceux qui sont obligés de supporter cela et je comprends mieux que certaines personnes puissent » péter un câble » comme on dit et cette vague montante de violence et d’actes inexplicables .
A bientôt
BB
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Chère BB, Hélas des voisins de ce type existent, ils sont innombrables et il y en a même des pires. L’espace et le calme sont des valeurs inestimables, de plus en plus rares. Profite de ce que la Corrèze peut offrir de meilleur.
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Ça sent le vécu !
J’ai cru un instant que l’un des voisins s’appelait
« Paul Tergeist » …
Amitiés.
Michel.
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Bienvenue Michel. Tu as raison, Paul Tergeist doit habiter l’immeuble. Je vais regarder les noms sur les boîtes aux lettres.
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On ne sait pas si on doit rire ou pleurer. C’est drôle et tragique. J’ai peur que ce soit vrai. Mes voisins ressemblent aux votres..
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Courage, Jeanne, si vous avez les mêmes voisins que moi. Au moins nous obligent-ils à travailler notre force intérieure et notre détachement. Bien à vous.
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“Ce sont toujours les cons qui l’emportent. Question de surnombre !” Frédéric Dard
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Exact. Surtout quand les cons sont de méchants cons.
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