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Pendant un mois, j’ai eu deux poules à la maison, une dedans, une dehors. Je m’explique.
J’étais tellement content d’avoir retrouvé Aurélie après une horrible rupture que je lui proposai de venir s’installer à la maison. Pardon, je ne lui proposai pas, je l’implorai, la suppliai, je baisai ses pieds en jurant que jamais princesse ne serait mieux traitée.
– Tu es sûr ? répétait-elle.
– Plus que sûr ! Je ne veux plus te perdre.
– Tu te plaindras pas ?
– Je me plaindrai pas.
Elle finit par accepter. En fait, elle avait l’air assez contente. Moi, je marchais sur l’eau, je volais au-dessus des nuages, je décrochais la lune. Vous auriez vu Aurélie ! Une telle merveille à domicile, c’était, je sais pas, comme vivre en permanence sous des robinets de grâce, de beauté, d’humour et d’amour. C’était l’ivresse et la félicité, qui se renouvelaient sans cesse. Car elle changeait et inventait tout le temps. Avec elle, il se passait toujours quelque chose d’extraordinaire. C’était un film à grand spectacle, un déluge d’effets spéciaux, un scénario à rebondissements. Jamais je n’avais été aussi amoureux.
Le dernier week-end d’août, avec l’aide d’un de ses frères et d’un de ses cousins, nous avons vidé l’appartement qu’elle occupait en centre-ville pour apporter une moitié de ses affaires ici, une autre moitié dans le garage de ses parents. Car j’étais déjà meublé. Elle tint quand même à ce que nous remplacions le cuir marron de mon salon par le cuir blanc du sien, à avoir sous la main les ustensiles de cuisine et la vaisselle qu’elle utilisait, et bien entendu tout ce qui touchait aux vêtements et aux cosmétiques, soit un volume assez considérable. Peu m’importait. J’aurais cassé des murs s’il l’avait fallu, je voulais qu’elle soit là, près de moi, et qu’elle se sente bien.
Le mois de septembre fut féérique. Aurélie travaillait de 8 h 15 à 16 h 15 à l’assemblage dans une usine d’électronique, la plus grosse de la ville, j’étais chauffagiste dans une petite boîte de 6 salariés, je bossais de 9 heures à 18 h 30, avec une heure et demie de pause à midi. Le matin, comme elle partait avant moi, je me plaisais à lui préparer son petit déjeuner pendant qu’elle se douchait : thé, banane, céréales bio, yaourt. Vous allez me dire que préparer une banane et un yaourt… Ne mégotez pas s’il vous plait, c’était une princesse, je vous dis, et j’étais un manant à qui elle accordait ses faveurs. J’allumais la télé quand elle descendait, car elle aimait jeter un œil aux infos du matin. Elle sentait bon le savon sur sa peau, elle n’était pas encore maquillée, et j’adorais cet air lunaire qu’elle avait.
Je ne lui parlais pas trop, il ne fallait pas. Juste je la regardais, parfois elle s’en apercevait et elle faisait :
– Qu’est-ce qu’il y a ?
Ou :
– Arrête, tu vas me brûler à force.
Il pouvait aussi lui arriver de se lancer sur un sujet et de se mettre à en débattre comme si elle y avait réfléchi toute la nuit :
– Tu sais que toutes les plateformes numériques sont ou chinoises ou américaines ? Et qu’à eux seuls ces deux pays font 60 % des dépenses militaires et 42 % du PIB mondial ?
– Oui, amour.
– Arrête de dire oui amour.
Elle montait finir de se préparer, redescendait resplendissante, même avec un jean et une queue de cheval. Elle enfilait ses talons, un blouson et une écharpe. J’étais là dans l’entrée, elle disait :
– Serre-moi.
Je la prenais dans mes bras.
– Pas trop fort.
Je desserrais.
– Mais serre-moi !
Je serrais, pas trop fort, et j’étais le plus heureux des hommes.
Elle partait sans se retourner, quelquefois elle me jetait un œil avant de monter dans sa voiture, d’un air de dire « T’en as pas marre de baver pour moi, mais qu’est-ce que tu fabriques, espèce d’imbécile ? ». C’est sûr, je me préparais des lendemains difficiles, mais je voulais profiter de ce moment à plein, c’était la première fois dans ma vie que je décrochais le Graal, je voulais pas louper ça, c’était trop bon. Certaines minutes de bonheur méritent quelques années de malheur par la suite.
Quand j’arrivais le soir, elle s’était douchée et elle avait changé de tenue, elle regardait sur M6 Incroyables transformations après Les reines du shopping, parfois elle téléphonait, ou alors elle n’était pas là, en ville avec tel ou telle, elle avait sa vie, je lui faisais confiance, de toute façon j’avais pas le choix. Mais le plus souvent elle était là. Elle ne me parlait pas tant que je ne m’étais pas douché et changé à mon tour, c’était ainsi, j’avais compris sans qu’elle ait besoin de me dire quoi que ce soit.
Oui, on prenait chacun au moins deux douches par jour, souvent même trois ou quatre quand on se redouchait après avoir fait l’amour – j’avais deux salles de bains à la maison, c’était top – les conneries écologiques on s’en foutait pas mal, de l’eau on n’en manquait pas par ici, on voulait être beaux l’un pour l’autre, le raffinement n’était pas fait pour les chiens, on voyait pas pourquoi on n’y aurait pas droit nous aussi.
Quand je venais l’embrasser tout propre, là elle était câline comme jamais, on se caressait et on s’aimait, on finissait souvent par se déshabiller. Ce n’est qu’après qu’on se servait un verre de vin blanc glacé pendant qu’elle commençait à préparer le repas, elle aimait ça, du moins à cette période elle a aimé ça.
Moi, je consultais Instagram, envoyais quelques messages WhatsApp, appelais ma mère, enfin je décompressais en réglant mes affaires. On dînait parfois devant la télé parfois non, on parlait beaucoup ou pas beaucoup, je savais jamais comment ça allait se passer. Souvent, pour discuter elle se levait, je me rendis compte qu’elle avait besoin de mimer, soit pour me parler de quelqu’un, soit pour raconter une histoire, elle utilisait beaucoup son corps, et ses mimiques étaient irrésistibles. J’avais parfois du mal à suivre, ça la dérangeait pas, elle m’avait catalogué dans le genre un peu con, ça lui convenait, c’est pas pour mon cerveau qu’elle était avec moi, mais parce qu’il fallait bien être avec quelqu’un quand on était jeune et belle, parce que je n’étais pas désagréable et que je lui tendais en permanence le miroir dont elle avait besoin.
Les week-ends on sortait, chez des gens qu’elle connaissait de je ne sais où, j’ai l’impression qu’elle se faisait des amis en permanence à toute vitesse, pas étonnant, et on l’invitait tout de suite, bien sûr. On s’est retrouvé traités comme des princes dans des baraques grand luxe, serrés comme des sardines dans des appart craignos, défoncés dans des soirées avec des alcools divins et de la musique énorme, béats devant des spectacles improbables ou formidables. Aurélie s’adaptait avec une facilité déconcertante : chez les bourgeois elle faisait merveille en pimbêche rigolote et stylée, face aux artistes elle était encore plus originale et créative qu’eux, avec des jeunes punks, anars ou gauchistes, elle en rajoutait dans le borderline et la baroudeuse.
Le deuxième mois, elle s’est mise à opérer des changements de disposition du mobilier. Pendant une semaine, je découvris une modification chaque soir. Elle ne m’attendait pas et je me demandais comment elle avait fait pour bouger toute seule notre lit, la table et les fauteuils du séjour, le canapé, une bibliothèque… Parfois, elle me questionnait :
– Tu aimes ?
Mais le plus souvent, elle affirmait :
– C’est mieux comme ça.
Moi, je trouvais bien d’avoir quelqu’un qui organisait les choses, qu’est-ce que j’y connaissais en aménagement intérieur et en décoration ? Elle aimait, le samedi après-midi ou le dimanche, qu’on aille acheter des babioles, parce qu’elle avait eu l’idée de mettre un truc ici ou d’accrocher quelque chose là. J’étais si content qu’elle s’implique dans notre maison commune que j’aurais accepté n’importe quoi sur les murs. Pour moi, il n’y avait qu’un décor dans la maison, c’était elle. Le reste, je ne le voyais pas.
Elle voulut changer le papier du séjour, et ce ne fut pas une mince affaire. Elle s’y mit avec l’aide de son cousin et l’on vécut quinze jours dans l’odeur caractéristique du papier peint mouillé décollé. Pour nous sortir de cette odeur, nous avions été passer le week-end en Ariège dans un camping composé de caravanes vintage, elle avait vu ça sur M6 et il avait fallu réserver sur-le-champ.
C’est un soir de la fin octobre qu’elle déclara :
– On va acheter une poule.
– Une poule ? Ça va pas nous compliquer la vie ?
– Non. Tu as un jardin et on aura des œufs frais.
– Le jardin est ouvert, elle risque de s’enfuir.
– On la mettra dans une grande cage, y’en a de très bien faites maintenant, et on lui ouvrira la porte de temps en temps.
Je n’étais pas emballé, mais du moment que ça lui faisait plaisir. Peut-être qu’elle voulait jouer à la femme adulte ? Ou qu’elle était victime de la mode écolo ? Elle dut sentir ma réticence, puisqu’elle ajouta :
– C’est moi qui m’en occupe.
En effet, le lendemain, quand j’arrivai à la maison, elle me prit par la main avant même que je me douche et m’emmena au jardin, où je découvris une maison miniature de bois et de grillage, jolie ma foi, dans laquelle se tenait une poule blanche, plus jolie encore.
Aurélie ouvrit la porte et saisit l’animal.
– Je te présente Duchesse, poule gâtinaise de son état. Elle a deux mois et pondra dans deux mois également.
C’est ainsi que Duchesse entra dans ma vie. On était à la veille du passage à l’heure d’hiver, il ne faisait pas encore tout à fait nuit, et je revois près de la maison de la poule Aurélie et Duchesse qui se dessinaient à contre-jour devant les bandes roses, orange et bleu sombre du ciel de la fin octobre. Je garde cette image en tête, car ce fut je crois le dernier jour de bonheur à deux, enfin à trois.
Pendant quelques jours, je voulus me persuader que rien de grave ne se passait, quand bien même Aurélie se montrait renfrognée, agressive, pas à prendre avec des pincettes. Bizarrement, elle se désintéressa très vite de sa poule. Moi, je trouvai triste la condition de cet animal et, avec l’autorisation de sa maîtresse, je lui donnais des moments de liberté. Le midi quand je rentrais, le week-end, parfois le soir à la nuit tombée, j’ouvrais la cage de Duchesse et je la laissais sortir. Je rentrais et la surveillais de la maison. Je constatai vite que les chats, nombreux dans le jardin, ne lui faisaient pas peur, c’était même plutôt l’inverse. Ils se tenaient à distance, l’un d’eux semblait même terrorisé, s’arrêtant et arrondissant son dos dès qu’il la voyait.
J’eus peur un jour en revanche quand un chien fou déboula dans le jardin en courant et en aboyant. Duchesse se carapata, ne put s’envoler malgré ses battements d’ailes, pourtant le chien s’abstint de la toucher :
– Qu’est-ce que tu fais, imbécile ? grommelai-je en observant la scène. Tu ne sais pas ce que tu veux ? Tu montres les dents, mais elle est plus forte que toi. Tu peux la blesser, la tuer même, mais quoi que tu fasses, tu ne seras jamais comme elle et tu ne pourras pas la posséder.
En voyant le chien noir et la poule blanche, je ne pus m’empêcher d’établir le parallèle avec le garçon brun et la fille blonde. Quoi que je fasse, jamais je ne…
Aurélie avait acheté des boîtes de maïs, mais je gardais les épluchures, les croûtes de fromage, les bords de pizza, les pâtes collées à la casserole et les restes de viande ou de poisson quand nous en mangions. Je remarquai un peu vexé qu’entre mes plats garnis et le maïs, le petite Gâtinaise préférait les grains secs et sans saveur.
– Qu’est-ce que tu t’embêtes… me moquait Aurélie.
Je faisais tout pour redonner le sourire à ma belle, mais je n’y parvenais pas. Quand j’essayais de creuser du côté du boulot pour savoir s’il y avait un problème, elle bottait en touche. Elle avait des rapports compliqués avec sa mère à moitié folle, mais je ne pouvais pas espérer de discussions sur ce sujet, qu’elle n’abordait que sous forme d’explosions sporadiques. Avait-elle un problème avec une de ces innombrables relations ? Y avait-il un autre mec dans sa vie ? Déjà ?…
De plus en plus souvent, quand je rentrais du boulot, elle n’était pas là. Elle apparaissait à 19, 20 ou 21 heures. Je ne disais pas « Où t’étais ? », mais « Ça va ? ». Ça allait plus ou moins, mais elle ne s’étalait pas. Je ne l’embêtais pas et ne me plaignais pas, puisque j’avais promis. Au salon, j’arrivais à la ramener près de moi et souvent elle s’endormait dans mes bras ou sur mes genoux. Elle semblait enfin apaisée et je caressais ses cheveux si beaux jusqu’à ce que je m’endorme moi aussi.
C’est à la fin d’une journée où je n’étais pas rentré à midi, car en déplacement avec un collègue pour réparer la chaufferie d’un logement collectif dans une autre ville de la région, que je compris tout de suite que quelque chose n’allait pas. En garant la voiture, je ne vis pas la cabane de Duchesse que les phares éclairaient d’habitude. Mon cœur s’arrêta de battre. Je sortis précipitamment et me ruai sur la porte d’entrée. J’insérai la clé en tremblant, tournai, poussai… L’absence de ses affaires dans l’entrée, la netteté désespérante du séjour – même le plaid qu’elle laissait toujours en vrac était plié comme il faut – le placard à vaisselle, me montrèrent qu’en effet Aurélie avait quitté les lieux, pour ne pas revenir.
Je montai à l’étage. Les penderies : vides. Le portant, qu’elle avait tenu à apporter : envolé. Le plus désolant était la salle de bain. Cette surface autour des lavabos sans plus aucun tube ni bouteille, sans pot, sans fond, sans blush, sans fard, sans rouge, sans soins, sans crèmes, sans boucles, sans bracelets, ces miroirs immenses qui ne reflétaient rien, quelle tristesse ! Comment avais-je pu vivre dans ce désert, avant elle ? Le désert était revenu. En une journée. C’était horrible, j’allais mourir.
Je redescendis, à demi-mort. J’aperçus une feuille sur un bout de table, avec, dessus, plus grave, le jeu de clés d’Aurélie. Je saisis le papier en tremblant.
– C’est mieux ainsi. Je ne peux pas vivre comme ça. Comme tu le voulais, j’ai essayé. Mais ce n’est pas possible. Ne m’en veux pas, ne t’en veux pas. Tu resteras mon tendre Adrien. Aurélie.
Ce n’était pas méchant, c’était pire : fataliste, logique, définitif. Mais comment voulait-elle vivre ? Quel était son idéal ? Changer de maison tous les soirs ? Être mariée toutes les nuits, célibataire chaque matin ? L’inverse ? J’eus envie de l’appeler, pour l’obliger à raisonner, pour la pousser dans ses contradictions.
Je sélectionnai son nom et lançai l’appel. Répondeur. Je coupai. Et ne renouvelai pas la tentative ensuite. Si je ne l’avais pas convaincue de rester après l’avoir eue trois mois sous la main, ce n’est pas maintenant que j’allais y arriver. Non, il ne me restait qu’à mourir, en attendant de revivre un jour, peut-être.
En fait, je ne mourus pas, mais je souffris. Beaucoup. Jamais je n’aurais cru que cela pût faire si mal. Le concept de douleur mentale me parut faux. Le mal était physique, très physique : la tête dans un étau, un clou dans le cœur, un Parkinson généralisé, une gorge nouée, une vision trouble, un cerveau hors service. Le moindre geste me demandait un effort, dix secondes d’attention m’épuisaient, j’étais en nage au bout de deux minutes de conversation obligée. Manger était un supplice, dormir un acte révolu.
Les jours et les nuits se succédèrent, dans une lenteur terrifiante. Le paradoxe était terrible : elle n’était plus là et pourtant je n’arrivais pas à m’en débarrasser. Elle parasitait mes pensées 24 heures sur 24. Je me trainais comme un zombie. Je n’avais plus une once d’énergie.
9 jours après le départ d’Aurélie, alors que je rentrais à la maison vers 18 h 45, il me sembla voir la grande cage de Duchesse dans la lumière de mes phares. Je manquai emboutir le portail tant cette vision me fascina. J’attendis un peu avant de couper le contact, pour garder l’éclairage : la petite maison de bois et de grillage était bien là, posée sur l’herbe devant la haie de cyprès. J’éteignis phares et moteur, et sortis lentement. J’avançais dans la nuit sur la pelouse.
– Tu es là, ma Duchesse ? questionnai-je quand je touchai la cage. Tu es revenue ?
J’entendis des grattements et des gloussements qui confirmaient une présence.
– Et ta maîtresse, elle est revenue, aussi ?
Disant cela, je tournai un œil vers la maison. Hélas, je ne vis pas de lumière. Je me souvins alors qu’Aurélie n’avait plus les clés et qu’elle n’avait pas pu entrer à l’intérieur. Cela me redonna de l’espoir : peut-être voulait-elle revenir et attendait-elle 19 heures que je sois rentré pour frapper à la porte et se pendre à mon cou ?
J’entrai et fonçai à la douche pour être propre quand elle… au cas où… il ne fallait négliger aucune piste. Hélas, alors que j’allais me glisser sous le jet brûlant, j’entendis le bip signalant l’arrivée d’un message. Je saisis le téléphone que j’avais emporté dans la salle de bains :
– Duchesse est malheureuse chez mes parents. Elle s’était habituée à ton jardin. Acceptes-tu de la reprendre ? Je suis sûr que tu t’en occuperas très bien. Comme ça, je serai un peu avec toi. Tendresse, Au.
Je relus le message, puis posai le téléphone. Après quoi j’entrai dans le bac à douche et fis couler l’eau. Je restai longtemps à réfléchir sous les gouttes, passant du rire aux larmes et inversement.
Eh bien vous le croirez ou pas, mais c’est Duchesse qui m’a sauvé. Par le rythme qu’elle m’imposa pour la nourrir, nettoyer sa cage, et bientôt récupérer ses œufs – rien que ça, quel bonheur… –, par l’attention que je lui portais lorsque je la laissais s’aventurer hors de la cage et côtoyer des animaux à quatre pattes, par l’écoute qu’elle m’accorda quand je lui parlais, et Dieu sait que je lui ai parlé, Duchesse fut la meilleure des psys. Mieux, elle devint une amie, c’est-à-dire quelqu’un avec qui on aime à passer du temps. Enfin, j’ose à peine le dire, je crois que nous sommes amoureux. La poule blanche a remplacé la poule blonde.
Pauvre Adrien ! Comment peut-il être amoureux d’une femme aussi inintéressante ? Il n’a rien à regretter et j’ai été ravie que Duchesse revienne à la maison. Cela fera deux heureux, en attendant une prochaine rencontre qui en fera trois.
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Adrien se fait mené par le bout du nez ! Mais c’est très bien vu. Et c’est drôle, ça claque !
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Une poule sur un mur. Qui picote du pain dur. Picoti picota. Lève la queue et puis s’en va… « Certaines minutes de bonheur méritent quelques années de malheur … » Pour ma part Duchesse était est une chatte de race angora turc à la robe blanche et aux yeux bleus qui appartient à une grande bourgeoise, Madame Adélaïde de Bonnefamille, l’un des personnages principaux de « Les Aristochats », vingtième long-métrage d’animation des studios Disney…
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