(environ 12 minutes de lecture)
– Pourquoi tu vas courir à Paris ? Tu fais Brive-Tulle aller-retour, tu les as tes 42 bornes, t’en as même 60 !
La remarque de Patrick n’était pas fausse, mais Cédric n’en démordait pas : il courrait le marathon de Paris cette année. Paris, c’était quand même quelque chose. Il y avait le cadre, la Tour Eiffel tout ça, et les milliers de participants venus du monde entier. Du monde entier ! Alors pouvoir dire « j’y étais », ça comptait, quand même. Patrick ne pouvait pas comprendre, bien sûr. Lui, sorti de sa débroussailleuse et du rugby…
Cédric se préparait depuis des mois. Trois entraînements par semaine, minimum. Et il surveillait son alimentation. Il avait gendarmé sa femme, qui cuisinait un peu gras. Elle devait l’aider à atteindre son objectif. Leur fille n’avait que 4 ans, mais on lui avait expliqué que Papa allait participer à une grande course. Quand il rentrait d’un de ses entraînements de fin d’après-midi et que sa femme donnait à manger à la petite, il se penchait sur elle pour l’embrasser. Il était le plus heureux des hommes quand elle disait :
– Papa court très vite et très longtemps.
Il partit le samedi après-midi, car le départ était donné le lendemain dimanche à 8 h 45 pour les coureurs de sa catégorie (ceux qui visaient de terminer le parcours en 4 heures). Il avait réservé une chambre d’hôtel à côté de la gare d’Austerlitz, pour ne pas se stresser. Il fut sidéré de l’étroitesse de la salle de bains, dans laquelle il ne pouvait même pas se pencher pour se laver les dents.
Il envoya une vidéo de lui dans sa chambre à sa femme et à sa fille, leur parla un peu au téléphone, puis prépara sa tenue, ses bandes, son dossard. Il dormit à peu près bien, mais se réveilla dès 5 h 30. Il somnola jusqu’à 6 heures, débrancha l’alarme du smartphone qu’il avait mise à 6 h 30, se doucha et s’habilla. Sur sa tenue, il mit pantalon, pull et blouson. Pendant la course, il pourrait laisser à la consigne ses affaires et ses papiers dans son sac à dos, c’était organisé. Il devait être dans le sas entre 8 h 15 et 8 h 30. Ensuite, il faudrait patienter un quart d’heure avant le top départ.
L’hôtel ne servait pas de petit-déjeuner avant 7 heures. Tant pis, il le prendrait dans une brasserie. Il s’engouffra dans la station de métro. C’était une première. Il avait imprimé un plan et repéré son itinéraire : il devait prendre la ligne 5 direction Bobigny, changer à Bastille et prendre la ligne 1 direction La Défense. Il descendrait à Charles de Gaulle Étoile, le départ du marathon étant donné en haut des Champs Élysées.
Il monta dans la rame quand elle arriva, un peu inquiet des brinquebalements et des bruits du train, ainsi que des visages fermés qui ne le regardaient pas. Il descendit à Bastille et chercha la correspondance. Il fut surpris de se retrouver sur un quai en hauteur, duquel il dominait la Seine et une partie de Paris. C’était beau. Gris, mais beau. La rame de la ligne 1 arriva, il monta.
Il n’avait pas parcouru 100 mètres que le train s’immobilisa, dans un virage. Les lumières s’éteignirent pendant quelques secondes, puis se rallumèrent. Il sentit son rythme cardiaque accélérer, la température de son corps augmenter. Il observa les gens autour de lui, mais personne ne semblait étonné de ce qui se passait, même pas la quinzaine de touristes chinois au milieu du wagon.
Était-ce normal ? Il regarda l’heure sur son téléphone. Il était 6 h 47. Ça allait. Il fallut 5 minutes pour qu’une voix se fît entendre :
– Mesdames, Messieurs, nous sommes arrêtés en pleine voie en raison d’un problème de circuit électrique. Veuillez ne pas chercher à descendre s’il vous plait.
C’est sûr qu’il n’allait pas chercher à descendre dans ce tunnel tout noir, au risque de se faire happer par un train en sens inverse ou électrocuter par un câble. De toute façon, il était impossible d’ouvrir les portes de l’intérieur. Il commençait à avoir chaud.
À 7 heures, il perçut les premiers signes d’agacement chez certains passagers qui semblaient des habitués. Il ne sut si c’était rassurant ou pas. À 7 h 06, la voix dans les haut-parleurs se fit entendre de nouveau :
– Mesdames, Messieurs, il nous est impossible d’aller jusqu’à la station Saint-Paul. Nous allons revenir à la station Bastille, où vous serez invités à descendre et emprunter les correspondances. La ligne 1 sera fermée jusqu’à nouvel ordre.
Un frisson lui parcourut l’échine, et il comprit pour la première fois ce que signifiait cette expression. En même temps, il sentit que son visage se bloquait, comme si un courant électrique, celui du métro peut-être, l’avait traversé des tempes jusqu’aux mâchoires. Comment état-ce possible ? Le train se mit à reculer, en effet. Ça n’arrivait jamais, même dans les films, et ça lui arrivait à lui, aujourd’hui, un des jours les plus importants de sa vie.
Il était 7 h 14 quand il descendit sur le quai où il s’était tenu une demi-heure plus tôt. Il avait vu qu’en revenant à Austerlitz et en prenant la ligne 10 jusqu’au métro La Motte-Picquet, et de là la ligne 6, il pouvait également rejoindre l’Étoile. Mais il eut peur que ce trajet soit trop long. Il décida donc de sortir de la station et de prendre un taxi.
Après avoir tourné plus de 10 minutes – c’est fou le temps qu’il fallait pour aller d’un point à un autre dans cette ville – il trouva l’emplacement des taxis. Mais une vingtaine de personnes attendaient déjà. Il commença à paniquer. Peut-être pouvait-il héler un chauffeur dans une rue adjacente ? Il se rendit compte qu’il n’était pas le seul à envisager cela. C’était donc injouable.
Il regarda son téléphone. Il était 7 h 34. Il lui restait moins d’une heure pour rejoindre la place de l’Étoile, trouver l’entrée du marathon, se déshabiller, mettre le sac à la consigne, rejoindre le sas de sa catégorie. Son instinct lui imposa une solution : courir. De toute façon, il n’avait plus le temps et plus la tranquillité d’esprit pour réfléchir.
Il savait que le tracé du marathon commençait précisément par relier les Champs Élysées à la Bastille. Il avisa un couple et demanda comment rejoindre les Champs Élysées. On lui répondit dans une langue inconnue et d’un geste désolé. Il sentit les larmes venir à ses yeux et se dirigea vers une femme qui semblait pressée :
– Madame, s’il vous plaît, excusez-moi !
Elle le dévisagea avec méfiance. Il expliqua sa requête et elle consentit à lui répondre :
– Vous prenez la rue Saint-Antoine, en face. Et c’est toujours tout droit. Rue de Rivoli, Concorde, Champs Élysées. J’espère que vous n’allez pas à l’Arc de Triomphe, parce que vous n’êtes pas arrivé…
C’était comme si elle lui avait donné un coup au cœur, mais il ne prit pas le temps de s’apitoyer. Il remercia, et se mit à courir. Rien que pour rejoindre la rue Saint-Antoine, il lui fallut 5 minutes. Les avenues à traverser, les feux interminables… Au moins, les feux lui permirent-ils de regarder la distance à parcourir jusqu’à l’Arc de Triomphe : 6,1 km.
Il était 7 h 47 quand il brancha son bracelet connecté Géonaute. Il avait trois quarts d’heure moins deux minutes pour être en tenue dans le sas. S’il ne perdait pas de temps sur la place de l’Étoile, c’était faisable. Heureusement, il avait ses chaussures de course aux pieds. Il eut une suée glacée d’angoisse en se disant que s’il y parvenait, il serait tellement fatigué que le marathon serait terminé pour lui. Mais il ne fallait pas penser. Se concentrer sur ses pas, l’un après l’autre, et sa respiration. Son corps était prêt et entrainé, il suivrait si le mental ne fléchissait pas.
Il trouva sa foulée et tenta d’oublier l’heure précédente. Comme on était un dimanche, les rues n’étaient pas encombrées. Au bout de 4, 50 minutes, il atteignit la rue de Rivoli. C’était bien ça, il avait vu ce nom sur le tracé. Son pantalon le gênait, il avait trop chaud avec son pull, son blouson et son sac, il avait faim, et surtout soif. Il n’avait rien avalé depuis la veille au soir. Il allait donc devoir accomplir 48 km en courant sans rien dans le ventre au préalable. Une folie. Mieux valait ne pas y penser. Tout allait bien.
Qu’elle était longue, cette rue… Dire qu’il allait devoir la parcourir dans l’autre sens dans moins d’une heure. Il pensait en avoir fini quand il s’aperçut qu’il avait largement sous-estimé la taille du Louvre et oublié le jardin des Tuileries. Il était 8 h 08 quand il arriva à La Concorde. Comment traverser ce truc-là ? Il resta sur la droite, mais dut patienter plus d’une minute au feu de la rue Royale. Au bas des Champs Élysées, il aperçut l’Arc de Triomphe. Mais plus il avançait, plus le monument semblait reculer. La largeur de l’avenue le trompait sur sa longueur. Elle était immense.
Il décida d’accélérer. Tant pis s’il brûlait toute son énergie. Il ne pouvait pas dire à sa femme et à sa fille, à ses parents, à Patrick, à ses collègues, qu’il avait manqué l’heure du départ. Après tous ces mois d’efforts et de préparation, ce n’était pas envisageable. Impensable.
Il courut le 1,9 km en 12 minutes – ça montait beaucoup plus qu’il ne l’aurait cru –, entendant toujours plus fort les annonces du speaker entrecoupées de musique tonitruante. En nage, il chercha le point de départ du marathon sur la place de l’Étoile. Il y avait du monde partout, un bruit infernal. Il vit un premier poste de contrôle.
– Le départ pour les concurrents qui visent 4 heures, s’il vous plait ?
– Là-bas. Couloir 4.
– Et pour la consigne ?
– Juste à côté. Mais vous devez passer à l’enregistrement d’abord. Dépêchez-vous.
Heureusement, il trouva vite le pôle administratif et fut pris en charge par une des hôtesses, qui repéra son nom sur l’ordinateur, vérifia son dossard et lui donna la cordelette électronique à passer dans ses chaussures, qui calculerait son temps. Il était 8 h 27. Il sentit qu’il allait se mettre à pleurer.
Il y avait une cohue devant la consigne. Sans doute était-ce les candidats des séries suivantes. On ne pouvait pas changer de séries, le règlement était formel. S’il ne partait pas dans sa catégorie, il ne pourrait pas courir. Sans réfléchir, il se déshabilla là où il se trouvait, sur les pavés de la place. Il mit son téléphone, son portefeuille et ses clés dans les poches de son maillot pas faites pour ça, et roula pantalon, pull et blouson dans son sac. Il vit une femme appuyée aux barrières, peut-être avait-elle accompagné son compagnon.
– Ce sont mes vêtements, lui dit-il en tendant son sac. J’ai pas le temps d’aller à la consigne. Si vous pouvez me les donner à l’arrivée, c’est parfait. Sinon, tant pis, posez-les quelque part.
Il n’écouta pas la réponse et se précipita vers le couloir 4. Un vigile était en train de placer une barrière pour fermer le passage.
– S’il vous plait, s’il vous plait !
Le gars le regarda d’un air goguenard et écarta la barrière de quelques centimètres.
– Ben alors, mon gars ! Faut se bouger un peu ! C’est pas en te levant au dernier moment que tu vas aller au bout…
Il crut une nouvelle fois qu’il allait pleurer. Il ne pleura pas, mais tandis qu’il se retrouvait avec quelques milliers d’inconnus coincés entre des rangées de barrières, il eut un étourdissement. Il se retint à la ferraille, se mit à genoux, cracha de la bile.
– Ça va toi pas ? lui demanda quelqu’un avec un accent anglais.
– Tu veux qu’on appelle médical ? proposa un autre étranger.
Il fit un signe de la main et essaya de parler.
– Non. Merci. C’est… l’émotion.
Il savait qu’au moindre malaise avant le départ, on empêchait le coureur de prendre part à la course, les organisateurs limitaient les risques. Les arrêts du cœur, c’était chaque fois un drame.
Il réussit à se relever. Il crevait de faim et de soif. Le premier point de ravitaillement se trouvait à 5 kilomètres. Il fallait tenir jusque-là. Il savait ce qu’il risquait : hypoglycémie – son malaise en était le signe –, fringale, déshydratation. Quel imbécile il avait été de ne pas prendre au moins une bouteille d’eau et quelques barres énergétiques dans son sac ! Mais comment aurait-il pu prévoir ?
Des gens s’étiraient et sautillaient autour de lui, tout en parlant et en rigolant avec d’autres. Certains, moins nombreux, se concentraient seuls. Il y avait tant de monde qu’il n’apercevait pas le début de la queue. Il ne distinguait même pas le ballon qui servirait de lièvre à ceux qui voulaient arriver en 4 heures. Bon sang, se dit-il, même pas parti et déjà 10 minutes de retard.
Il tâcha de se ressaisir. Il ne devait pas penser aux autres, juste à lui. Il ne courait pas contre d’autres, mais pour lui. Et pour ceux qu’il aimait. Il eut envie d’envoyer un texto à sa femme et à sa fille. Sans doute avaient-elles été étonnées de ne rien recevoir de lui ce matin, elles l’avaient certainement contacté. Mais il ne devait pas regarder maintenant, c’était trop tard, tant pis. Dire qu’il allait courir avec un téléphone et un portefeuille dans sa poche… Et dire qu’il avait déjà couru 6 kilomètres sans rien dans le ventre…
Les fauves furent lâchés. Il déclencha le chronomètre de son bracelet. Pendant 55 secondes, il ne put bouger, la densité restant très forte autour de lui, sans doute de l’ordre de trois individus au mètre carré. Enfin, l’espace s’éclaircit et il commença à trottiner. Il prit plusieurs coups de pieds dans les mollets, il en donna sans doute aussi. Enfin il se trouva sur le parcours, c’est-à-dire sur l’avenue des Champs Élysées, qu’il venait de monter…
Au kilomètre 31, il dut marcher pendant 10 minutes après avoir vomi, mais il finit par repartir et il boucla son marathon en 4 h 29 minutes et 12 secondes. Après avoir parcouru à jeun et en pantalon 6 kilomètres en 35 minutes dans des conditions de stress. Il était si épuisé à l’arrivée qu’il s’écroula sur un trottoir après la ligne, sur le dos, bras en croix. Comme il ne se relevait pas, des secouristes s’approchèrent de lui, puis des pompiers. On lui insuffla de l’oxygène, on lui fit boire une boisson énergisante à petites gorgées. Il échappa de peu au transport à l’hôpital.
Il ne retrouva jamais son sac, même s’il était sûr que la femme avait tout fait pour qu’il puisse le récupérer. Il n’était pas en état de le chercher. Quand il put se relever, il ne se dirigea pas vers le chapiteau géant. Il s’éloigna de l’Étoile et descendit en marchant les premiers mètres des Champs Élysées, encore une fois. Il ne sentait plus ses pieds. Sur un stand de vêtements consacrés à la course à pied, il acheta un survêtement et s’en recouvrit. Puis il chercha un taxi et se fit conduire à la gare. Là, enfin, il appela sa femme, qu’il sentit contrariée parce qu’il ne lui avait envoyé aucune nouvelle avant la course et qu’il n’avait pas répondu à ses textos.
– Qu’est-ce que t’as foutu ?!
Il allait tout lui raconter, mais au dernier moment, sans doute à cause de son épuisement, il déclara :
– Excuse-moi. Je ne voulais pas utiliser le téléphone, j’avais peur que ça me déconcentre.
– Mais t’aurais pu me le dire hier !
– C’est vrai, excuse-moi.
Il lui expliqua que tout s’était bien passé, même s’il aurait aimé ne pas dépasser 4 heures.
– Tu avait dit « pas plus de 4 h 30 », lui rappela-t-elle. Si tu as couru en 4 h 29, tu as atteint son objectif !
C’était vrai. À ses proches, il avait dit 4 h 30. « Pour une première, ce serait déjà pas mal ». Il ajouta qu’ayant été interpelé par une famille de réfugiés afghans à la sortie du métro, avant la course, il avait donné ses vêtements plutôt que de les mettre à la consigne. Elle le traita de fou et lui dit qu’elle l’aimait. Et elle lui passa leur fille qui, guidée par sa mère, lança de sa petite voix :
– Papa est mon héros.
Cette fois, il pleura, et c’était atrocement bon. Il dormit pendant tout le voyage en train de Paris à Brive, qui dura… 4 h 29 ! Il descendit à la gare de Brive à 21 h 06. C’est Patrick qui vint le chercher, pour ne pas perturber le coucher de la petite, dont le sommeil était fragile.
– Alors, mon pote, c’était bien Paris ? 42 bornes à pied, tu dois connaître la ville !
Patrick proposa qu’après le marathon, Cédric s’accorde une bière « dans un bar à thons » et il n’osa pas décliner.
– Vite fait, alors.
À son ami non plus, et à personne d’autre, il ne raconta la panne de métro et ce qui en avait suivi. Trop compliqué. Lui seul saurait quelle extraordinaire performance il avait accompli ce jour.
Captivant, merci
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Merci pour ce récit palpitant » bravo tout simplement «
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Merci, Françoise. L’avant-course est parfois aussi palpitante que la course elle-même…
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Trop stressant comme histoire. Je suis allé directement à la fin pour me rassurer et c’est simplement après que j’ai pu reprendre la lecture en entier. L’art de jouer avec les nerfs du lecteur.
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Cyrille, tu as pris part au stress de Cédric, il t’en est reconnaissant.
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Cette nouvelle aurait pu aussi être titrée « 4h29 ». Haletant, ce récit qui ne va pas réconcilier certains avec la capitale ! Merci Pierre-Yves.
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4 h 29, bon titre en effet. Connotation polar. Il faudrait allonger le texte, que la durée de lecture soit de 4 h 29 également. Quant aux désagréments de la capitale, ils sont criants dès qu’on a goûté à autre chose. Merci.
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La prochaine fois il prendra un hotel à côté du départ… 😉
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Ou il prendra quelques barres et boissons énergisantes de réserve. Et il s’entrainera pour 50 km plutôt que 42.
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Je partage ce qu’écrit Joëlle: voilà un acte aussi héroïque que discret. Merci à l’écrivain de montrer ces invisibles
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Lorsque j’aide une personne à raconter sa vie, je découvre souvent des héroïsmes insoupçonnés.
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Bravo Pierre-Yves ! Heu… Cédric !!! Pari réussi malgré tous les imprévus. Jolie histoire d’un « héros très discret ».
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Oui, les héros ne sont pas là où l’on croit. Merci Joëlle.
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